Voreppe Avenir

Tribune Voreppe Emoi – Février 2017

En cette année d’élections,

des termes sont sous-jacents au débat politique. Certains paraissent dépassés, d’autres plus d’actualité, tous parfois mal utilisés. Mais ils font partie de notre histoire.

Populisme : Idéologie et mouvement politique qui se réfère à l’opinion du peuple pour gouverner

Libéralisme : Philosophie politique qui prône la liberté individuelle, notamment dans le domaine économique et la limitation de l’intervention de l’état

Socialisme : Système économique qui prône la justice sociale et la répartition des richesses et de la production

Communisme : Organisation sociale basée sur l’abolition de la propriété privée et des moyens de production et d’échange, au profit de la propriété collective

Le droit de vote a été durement acquis (1848 pour tous les hommes, 1944 pour les femmes). La démocratie ne vit que par l’engagement des citoyens. Mettre un bulletin dans l’urne est un droit mais aussi un devoir.

Dès 1944, le gouvernement provisoire a ébauché les principes de la reconstruction politique du pays. Le choix a été fait de mettre en place une république démocratique solidaire. C’est le système politique et social dans lequel nous évoluons depuis.

République : Organisation politique dans laquelle les détenteurs du pouvoir l’exercent en vertu d’un mandat conféré par le corps social. Elle désigne des états dont le chef est désigné de façon non héréditaire, mais elle peut ne pas être démocratique (dictature).

Démocratie : Régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple. Les démocraties sont indirectes ou représentatives, le pouvoir s’exerçant par l’intermédiaire de représentants désignés lors d’élections

La solidarité nationale est basée sur la redistribution d’une partie des richesses de l’Etat, pour permettre un accès égal à un certain nombre de services, comme l’éducation, la santé, les crèches, le logement… Les hommes et les femmes d’après guerre rêvaient de liberté, d’égalité, de fraternité, de solidarité pour que la France n’ait plus peur du lendemain.

Nous entrons dans une période décisive de notre histoire commune, mais le désintérêt, sinon le désaveu, pour le Politique fragilise la démocratie. Encore plus quand il est instrumentalisé.

Changer ? oui mais pour quoi, pour qui ?

Il est important de s’informer, de se documenter, de comparer, de réfléchir.

Bien au-delà de nos intérêts particuliers, il est important de se demander avant tout dans quelle société nous voulons vivre.


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