Tribune mars 2021

La Rigonnière : quel avenir ?


Depuis trois ans, le site de la Rigonnière est fermé. Celui-ci accueillait le centre aéré l’été, mais aussi de nombreuses manifestations associatives et familiales tout au long de l’année. Pour des raisons de sécurité, les 4 bâtiments seront démolis cette année. Et ensuite ?

Cette fermeture pose deux questions :

La localisation du centre de loisirs : pour l’instant, il est hébergé dans les locaux du lycée des Portes de Chartreuse aux beaux jours pendant les vacances sinon à l’école Stravinski.

Un lieu pérenne, adapté, convivial est-il envisagé pour les prochaines années ?

Au delà de sa localisation, le temps d’accueil de loisir est un temps de vie des enfants et des jeunes qui n’est pas seulement de la garderie mais qui permet de développer un projet éducatif à part entière.

La délégation de service public attribuée à la MJC pour la gestion du périscolaire et de l’accueil de loisir prend fin en 2021 et doit donc être renouvelée. C’est l’occasion de réfléchir à la direction et aux valeurs à transmettre sur ce temps particulier.

La dimension « nature » des activités doit-elle être accentuée ? Sous quelle forme ? Quelle place donner aux activités de « consommation » (parcs d’attractions, espaces nautiques….), aux découvertes culturelles, aux activités créatives, aux cabanes dans les arbres, balades sur les sentiers, jeux de piste ?….

Le devenir du site : la Rigonnière est un lieu magnifique qui reste ouvert à tous malgré la fermeture des bâtiments.

Au cœur de la nature, l’emplacement est idéal pour l’accueil des scolaires et des jeunes pendant les vacances, mais aussi pour les rencontres familiales, amicales, parties de pétanque, luge, évènements festifs, départ de randonnées, …

Un projet qui concilie l’accueil des enfants et des jeunes, les activités du centre de loisirs, ainsi que de l’hébergement pour les randonneurs, les week-ends en famille … n’est-il pas envisageable ?

Malheureusement, depuis la fermeture il y a 3 ans, il n’y a eu aucune réflexion collective ni groupe de travail sur ces deux questions. Et s’il y en a, c’est pour l’instant « en toute discrétion » et sans concertation, ni avec les Voreppins ni avec les élus de l’opposition.

Il est urgent qu’un débat ouvert soit mis en place car il serait très dommageable que la seule entrée de la réflexion soit financière. Pire, que ce joyau propriété de la commune soit « privatisé » et perdu pour les Voreppins.