Un contexte si difficile ?
Le Débat d’Orientation Budgétaire qui donne les objectifs politiques avant le vote du budget a été présenté au Conseil Municipal. Le maire et l’adjoint aux finances, ont «pleuré» une nouvelle fois sur le contexte actuel.
La faute à l’État et … bien sûr … à l’action de l’ancienne municipalité.
Le Centre Social serait l’origine des difficultés à venir ! Pourtant, sans lui, pas de ludothèque et ateliers en fréquentation croissante, pas de locaux pour le Relais d’Assistantes Maternelles, plus de subventions de la CAF, plus de services départementaux qui auraient dû quitter Voreppe, pas de nouvel espace convivial pour les associations …
Il est pointé comme « l’investissement de trop » parmi tous : Arrosoir, réseau de chaleur urbain, résidence Catherine Barde, sécurisation des Balmes, restructuration de Bourg-Vieux, voies vertes … Autant de choix pour améliorer le vivre ensemble, socle de base de notre République, et tous réalisés en adéquation avec les capacités financières de la période.
Et pourtant, dès 2008 le contexte était déjà difficile. Avec près d’1 million d’€ par an en moins, nous avons su maîtriser tous les postes de dépenses de fonctionnement : une hausse limitée à 0,37% par an malgré une inflation annuelle de 2,5% et de 6% pour l’énergie. 14 postes supprimés, la remise en conformité des statuts, la déprécarisation des personnels …
Ces réformes structurelles, ils en bénéficient aujourd’hui. Elles leur facilitent la poursuite de l’effort sans le mener brutalement.
Dans cette période où toutes les communes se trouvent confrontées aux mêmes difficultés, on attend des élus de l’action, de l’imagination et de l’anticipation et non un discours de plainte.
Aujourd’hui, les dépenses se dévoilent au fil de l’eau, par petits bouts : déplacement de la chaufferie +250 000€ et risque d’un moins bon rendement ; terrain à l’Hoirie +150 000€ sur le prix normal ; refus d’implantation d’une zone artisanale nécessaire au maintien d’activité et source de recettes à court terme ; avance de 100 000€ pour de la vidéo-protection sans budget prévisionnel complet, sans stratégie d’implantation et de vérification d’efficacité …
« On verra plus tard » disent-ils … Une méthode bien dangereuse, potentiellement coûteuse sans la réflexion globale préalable nécessaire à une gestion maîtrisée au service de tous les Voreppins.