Quel choix pour nos enfants ?
Avant 2017, le centre aéré était géré par la MJC via une convention et l’accueil périscolaire par la Ville. En 2017, la majorité fait le choix politique de mettre en place une Délégation de Service Public (DSP) alors que d’autres organisations pouvaient être adoptées. Derrière l’argument de la continuité éducative, les motivations économiques et de facilité de gestion sont bien présentes.
Le contrat arrivant à échéance fin 2021, un nouvel appel d’offre est lancé le 23 avril pour renouveler cette DSP. La majorité a choisi l’IFAC lors du conseil municipal du 25 novembre pour une prise de fonction le 1er janvier. Une décision prise à juste 1 mois de la fin du contrat, alors que l’échéance était connue depuis 4 ans.
Le leitmotiv « tous les salariés seront repris » justifie-t-il un tel manque de considération pour la MJC quant à sa responsabilité d’employeur dans l’accompagnement humain de ses salariés et de son engagement vis-à-vis des familles ?
Dans les documents soumis au vote, une nouvelle organisation est établie, décalant les temps d’accueil périscolaire (TAP) une heure plus tard.
Les TAP sont l’occasion pour les enfants finissant l’école à 15h45 au lieu de 16h30 de s’ouvrir à de nouvelles activités.
Ce décalage à 16h45 aura des conséquences sur la fréquentation : les parents laisseront-ils attendre leurs enfants 1 heure en garderie ?
Quant au temps de l’aide aux devoirs prévu pour que les enfants restant tard finissent leur travail avant de rentrer à la maison, il est désormais en même temps que les TAP. Les enfants devront choisir.
Aucun document ne détaille la tarification aux familles, si ce n’est un « 8 €/h » dans une annexe.
Aujourd’hui l’inscription aux TAP est de 8 € par cycle et non par heure. A-t-on prévu de faire exploser les tarifs ? Les enfants qui restent tous les jours et qui décident de faire un TAP par jour devront-ils payer 32 € ?
On nous dit que le tarif sera identique. Le prestataire fera-t-il l’heure de garderie gratuite ou bien sera-t-elle facturée ?
Les réponses à ces questions ont montré une méconnaissance de la tarification actuelle et pire, de la tarification contractuelle proposée au vote.
Comment accepter dans ces conditions un contrat mal ficelé qui engage pour 4 ans l’accompagnement de nos enfants ?
Les discussions pour la MJC ne sont pas terminées : la remise en question par la municipalité du cadre du financement de ses actions jeunesse, questionne aujourd’hui son avenir.
Nous remercions la MJC pour la qualité de son travail et de son investissement.
Très bonnes fêtes de fin d’année !