Action contre les moustiques

Nous avons tous subi la grande vague de moustiques de cet été.

Nous venons d’adresser le courrier ci-dessous à la municipalité afin d’essayer de contribuer à ne pas re-subir des assauts aussi forts l’été prochain.

Modeste contribution complémentaire à toutes les autres actions visiblement non suffisantes, nous espérons une réponse.


Bonjour,

Depuis 2004, le moustique tigre colonise progressivement notre territoire. Aujourd’hui, près de 60 départements ont recensé sa présence. Le moustique tigre est diurne et essentiellement urbain ; en Isère, plus de 40 % de la population est touché par sa présence.

Voreppe n’échappe pas à la règle et, depuis trois ans, les Voreppins ont du mal à s’en protéger et à profiter pleinement des espaces extérieurs l’été.

Chaque année, la commune rappelle un certain nombre de consignes pour limiter leur multiplication, notamment la limitation des zones d’eau stagnante ; elle traite par ailleurs les zones
humides de la commune.

Une initiative intéressante de La Buisse pourrait judicieusement être reproduite à Voreppe : mettre des bouchons au poteaux de signalisation qui n’en n’ont pas encore.

En effet, l’objectif est double :

  • réduire les lieux de ponte pour les moustiques-tigres
  • en profiter pour protéger les oiseaux et chauves souris qui se trouvent prisonniers dans ces tubes (d’autant que ceux-ci font partie des prédateurs des moustiques).

Cette action à préparer en amont avec les services techniques pourrait se mettre en place en sollicitant l’aide des citoyens qui en se promenant dans Voreppe, pourraient géo-localiser les poteaux ouverts et envoyer les données à un technicien référent, pour une mise en place des bouchons par les services techniques par la suite.

Ce repérage pourrait aussi se faire par l’organisation d’une journée spécifique à l’image de la journée de la propreté.

L’hiver serait propice à ce repérage et comptage pour une mise en place des bouchons en mars-avril.

Cette action conjointe serait une manière collaborative de sensibiliser les citoyens à l’importance des mesures préventives pour limiter le développement des moustiques mais aussi une façon concrète d’agir pour la protection de la faune.

Merci de l’intérêt que vous porterez à cette proposition. Nous nous tenons à votre disposition pour vous aider dans sa mise en place.

Bien cordialement


Nous avons reçu rapidement une réponse de M. Althuser, conseiller municipal délégué à la transition écologique et la préservation de la biodiversité.

Nous travaillons actuellement à rejoindre l’Entente Interdépartementale de Démoustication, qui nous amènera l’expertise et la disponibilité pour mener des campagnes de sensibilisation auprès des habitants, des agents, au sujet des gestes du quotidien nécessaires pour limiter l’impact des moustiques. Nous devrions pouvoir présenter cette démarche au Conseil avant la fin de l’année.

Quant aux poteaux susceptibles d’être des relais de développement des larves, nous sommes engagés depuis plusieurs années au niveau des agents dans la limitation de ce genre de dispositifs, pas seulement au niveau de la prolifération des moustiques mais surtout car c’est un piège à biodiversité, des petits animaux pouvant facilement se retrouver coincés dans ces dispositifs.​

Au plaisir d’échanger avec vous lors de la présentation du projet de l’EID.

Nous le remercions de sa réponse et de son implication dans l’EID. Même si celle-ci vise, semble-t-il, uniquement à de l’information, nous soutenons cette démarche car chacun d’entre nous, habitant de Voreppe, est acteur de cette lutte contre les moustiques.

Pour ce qui est du cas concret des poteaux, nous soulignons quand même que, si les nouveaux panneaux de signalisation sont bien équipés de bouchons, ce qui est une bonne chose, nous n’avons aucune indication sur tous les anciens.

C’est en ce sens que nous avons demandé la précision en réponse à son mail.

Merci pour votre réponse.

Pour les poteaux, en effet, les poteaux récents sont fermés mais d’autres non ; est-ce que les agents ont une mission effective de repérage de ces poteaux et de bouchage, ou est-ce uniquement une vigilance à ce que les commandes de matériel neuf prennent en compte le bouchonnage des supports ?

Nous n’avons à ce jour reçu aucune réponse.

Et, au-delà du renvoi à cette présentation de l’EID, nous n’avons été associés à aucune démarche concrète et devrons donc nous contenter d’une « présentation ».

Chacun pourra constater en se promenant qu’il reste beaucoup de poteaux non bouchés. Notre proposition initiale nous semble donc toujours d’actualité.