Adhésion au dispositif de démoustication proposé par le Conseil départemental de l’Isère

Conseil municipal du 17 décembre 2020

Un dialogue de sourd, c’est ce qui ressort des échanges sur la lutte contre les moustiques.

Informer, faire de la prévention pour que chacun ait les bons réflexes dans son espace privé est important.

Mais impliquer les citoyens dans des actions sur l’espace public c’est aussi une façon positive de vivre sa ville.

Une divergence de plus dans notre regard sur la gestion de l’espace public.


Les moustiques ne s’arrêtant pas aux limites des communes, intégrer un dispositif interdépartemental pour mutualiser ses moyens est une bonne initiative.

Demander une subvention pour co-financer des postes de personnes qui feront du porte à porte pour sensibiliser à cette question complète les actions d’informations.

Mais cela reste dans le champ de l’information et pas de l’action.

L’action de chacun est importante pour limiter les zones d’eaux stagnantes, sur les terrasses et jardins ; mais, dans l’espace public, quelles sont les actions concrètes de la municipalité ?

On peut citer le traitement préventif des bassins et autres noues de la commune, réalisé deux à trois fois au printemps. Par ailleurs, quelques nichoirs à chauve-souris ont été installés.

Mais, lorsque l’on vous propose d’impliquer les Voreppins pour localiser sur la commune les poteaux de signalisation non bouchonnés pour qu’ensuite les services puissent les boucher, vous ne souhaitez pas vous saisir de cette action pour la coordonner[1].

Une telle action permet pourtant de limiter la stagnation des eaux dans ces poteaux , mais aussi d’éviter des pièges mortels pour des oiseaux, des chauves-souris, des lézards qui recherchent des cavités sombres et chaudes pour s’abriter ou se reproduire. Ces animaux descendent dedans et ne peuvent plus en ressortir… des animaux qui sont aussi des mangeurs de moustiques,est-il besoin de le rappeler ? Cette initiative est d’ailleurs soutenu par l’association Pic vert, à laquelle la commune fait appel sur certains dossiers pour son expertise sur la faune et la flore.

Vous avancez toutes sortes de raisons techniques plutôt que dire qu’une telle action ne vous intéresse pas.

Préférez-vous finalement demander des subventions pour déléguer le travail à d’autres ? A quand un investissement réel et concret de la commune sur des sujets, même mineurs si tant est que le moustique soit un sujet mineur vues les déferlantes que nous subissons chaque été ?


[1] Voir notre précédente publication « Action contre les moustiques » du mois de novembre dernier