Tribune octobre 2025

2025 : le réveil

Vous avez peut-être observé dans les dernières publications du Voreppe Emoi une accélération de la mise en avant, de la forte valorisation, de plus ou moins grandes réalisations : le réaménagement du square de Brandegaudière, la cour d’école élémentaire Stendhal, la réalisation prochaine de la pose de jeux pour enfants à coté de la salle du Chevalon, les travaux à Volouise, « vitrine » d’une rue apaisée (qui, au vu du coût, restera un aménagement unique sur la commune), le rachat de deux commerces présenté comme une « opportunité » (en oubliant celles qu’ils ont eues depuis 10 ans et que deux autres ont fermé cette année), la décoration « fleurie » de la grande rue…. Sans parler du vote in extremis lors du conseil municipal de septembre de la réalisation d’une dernière tranche de piste cyclable rue des martyrs, sans consultation des utilisateurs mais qui pourra être finie pour mars 2026!

On peut se demander pourquoi avoir attendu 10 ans pour engager ces chantiers.

Il est vrai que l’on ne peut tout mener de front : construire des quartiers entiers et s’occuper de bien vivre et du quotidien des habitants.

Les quelques spectateurs du conseil municipal de Juin ont pu remarquer que le bilan triennal du ZAN (zéro artificialisation nette) arrive bien à propos et permet de repousser le projet de construction à côté du cimetière du Chevalon qui était une épine politique dans le pied de la majorité.

Relisez les Voreppe Emoi: vous constaterez que, ces derniers mois, la majorité parle beaucoup de territoire durable, de résilience face aux défis climatiques, d’opportunité de valoriser le bâti existant, de modes doux, de verdir nos espaces urbains… certainement quelque part, mais en tout cas pas sur la très minérale place Geneviève Degaulle-Anthonioz, ni sur le nouveau « bitume » du terrain de « sport pour tous » aménagé à Pignéguy !

A croire que des élections approchent…

La majorité fait de la communication; nous vous parlons de convictions.

Réduire la consommation d’espaces agricoles et forestier, désimperméabiliser les sols, rénover les bâtiments publics, réduire les consommations énergétiques de ceux-ci, les rendre accessibles à tous… sont des obligations légales.

Avoir des convictions, ce n’est pas attendre les lois pour faire.

Avec force communication, la majorité pourra considérer 2025 comme une « bonne année » pour son action, une année « idéale » pour valoriser les précédentes.

Pour nous, ce sont 10 années de perdues. 10 années pendant lesquelles la majorité, par une gestion au coup par coup, a oublié qu’un des devoirs des élus est aussi de prévoir, d’anticiper.

10 ans, c’est à peine le temps que met un arbre pour commencer à faire de l’ombre…