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Suivez les flèches !
Dans le contexte actuel morose, toutes les idées pour mettre un peu de gaîté dans notre vie sont les bienvenues !
Certains s’essaient à des parcours ludiques, d’autres aux jeux de pistes, d’autres encore lancent de nouvelles idées. La dernière en date est: « es-tu à Voreppe… ou pas ? »…
En parcourant l’avenue du 11 novembre, vous pouvez découvrir de nombreux panneaux « Voreppe » marquant l’entrée et la sortie de l’agglomération. Eh oui, la départementale est une voie hors agglomération. Aussi, à chaque traversée de l’avenue, vous entrez puis sortez de l’agglomération : un beau panneau vous l’indique, au cas où vous seriez perdu. Il parait que nous n’étions pas en règle, d’où ce rattrapage et ce fleurissement de panneaux.
L’ironie de l’histoire, c’est que la départementale entre le rond-point du Mac Do et le Chevalon va bientôt devenir un boulevard urbain et tous ces panneaux devront être déplacés aux nouvelles limites de l’agglomération dans un beau jeu de chaises musicales.
Après le jeu « dedans-dehors », celui de « cache-cache »: arrivé à Voreppe un mardi matin, vous vous dites « chic, un marché, suivons les flèches ! » Hélas, il n’a lieu que le mercredi et le vendredi. Mais les autres commerces sont bien là, ouverts toute la semaine…. Erreur d’étiquetage ou retard dans la pose de nouveaux panneaux « commerces » ?
Vous pouvez jouez aussi à « passera par ici, passera par là »: au droit des Notaires, on vous propose un petit circuit touristique pour rejoindre le centre en passant par le rond -point du Mac Do, la piscine et l’avenue Chapays. Par contre, au débouché de la rue de la gare, on joue à «plouf, plouf, à gauche, à droite, tout droit, le centre est là ».
Le Chevalon de Voreppe ou Voreppe le Chevalon, tantôt agglomération, tantôt lieu-dit, entre les deux mon cœur balance !
Heureusement, le GPS est là, moins ludique mais plus direct…
Il y a eu plusieurs temps de réflexion et réunions publiques pour établir le règlement communal sur les enseignes et publicités pour harmoniser, mieux les intégrer tout en limitant leur pollution visuelle.
Dommage qu’une telle réflexion collective sur la signalétique locale n’ait pas fait l’objet d’un groupe de travail pour éviter redondance, pollution visuelle, affichages inutiles ou absence de ceux hélas utiles; des choix qui ont tout de même coûté 200 000€.
On ne voyait vraiment pas la végétalisation de la commune sous la forme d’une forêt de panneaux.
